L’amniocentèse consiste à prélever du liquide amniotique pendant la grossesse. Ce prélèvement est effectué pour analyser les chromosomes foetaux. Cet examen fait peur à de nombreuses femmes, mais il est généralement peu douloureux.
L’amniocentèse est remboursé par la sécurité sociale à partie de 38 ans, et quand il y a une indication médicale.
Comment se déroule l’examen ?
L’amniocentèse est possible à partir de le 13ème ou 14ème semaines d’aménorrhée jusqu’au terme de la grossesse. Le prélèvement se fait à l’hôpital dans une salle spécifique. Le médecin repère le placenta et l’embryon par échographie et ensuite introduit une aiguille très fine (pas besoin d’anesthésie) à travers le ventre maternel, sous un contrôle échographique tout au long de l’examen. Le médecin prélève environ 15 à 20 ml de liquide et l’envoie dans un laboratoire. Les résultats seront connus en deux semaines.
Il faudra ensuite vous reposer un jour ou deux après cet examen.
A quoi sert l’amniocentèse ?
L’amniocentèse précoce peut être pratiquée à partir de la 16ème ou 17ème semaine d’aménorrhée, en raison d’une pathologie déjà existence. Cet examen est aujourd’hui proposé aux futures mamans de plus de 38 ans. Ensuite contrôle si il y a des anomalies chromosomiques (trisomie 21) et quelques maladies héréditaires liées au sexe.
On peut découvrir certaines maladies héréditaires du métabolisme ou anomalies du système nerveux central.
L’amniocentèse précoce est pratiquée lorsque des éléments permettent de craindre ces anomalies et qu’un avortement est envisagé en cas d’affirmation d’un diagnostic négatif.
L’amniocentèse tardive au cours du troisième trimestre permet de surveiller l’évolution d’une grossesse à risques élevés:
- Le taux des cellules orangées témoigne de la maturité des téguments.
- Le taux de créatinine témoigne de la maturité des reins.
- Les rapports lécithine ou acide palmitique, acide stéarique témoignent de la maturité des poumons.
L’amniocentèse permet de dépister également des malformations neurologiques, digestives, etc… et une souffrance foetale.
Les risques de l’amniocentèse:
La ponction peut être blanche et ne ramener aucun liquide. Elle peut contenir du sang qui la rend ininterprétable. L’aiguille peut toucher le placenta, le cordon ou le fœtus, et peut même exceptionnellement provoquer un avortement.
Elle peut favoriser une infection amniotique et quand elle est tardive, provoquer un accouchement prématuré. Après une amniocentèse, il faut savoir qu’une grossesse normale devient une grossesse à risques.
/fdata%2F2637247%2Favatar-blog-1083379708-tmpphpjcWVmp.jpeg){kind=avatar}
/fdata%2F2637247%2F%2Favatar-user-1946533-tmpphpz9jmaU.jpg){kind=avatar}